Le taux d’efficacité du préservatif masculin est de 98% et de 95% pour un préservatif féminin, s’ils sont bien utilisés, sinon ces taux peuvent descendre à 15%. Mais le préservatif protège-t-il de tout ? Oui, il est d’ailleurs la seule protection contre toutes les infections sexuellement transmissibles (IST) et fait partie des meilleurs moyens pour prévenir tout risque de grossesse.
Il est important de mettre le préservatif au début de chaque rapport sexuel, car cette gaine en latex, parfois en polyuréthane pour les personnes allergiques, permet de retenir le sperme. Aussi, pensez à en avoir à portée de main pour ne pas interrompre la spontanéité du moment !
Vous devez enfiler le préservatif sur le pénis en érection avant la pénétration, et du bon côté ! Pour cela, pincez l’extrémité du préservatif, placez-le sur l’extrémité du sexe puis, déroulez-le. Pour vous aider, n’hésitez pas à utiliser du gel lubrifiant à base d’eau. Vous pouvez également en utiliser lors du rapport pour faciliter la pénétration et éviter les risques de déchirures.
Et n’oubliez pas de le retirer rapidement après éjaculation pour éviter que le préservatif ne glisse. Retenez-le à la base du pénis, faites un nœud pour retenir le sperme à son extrémité et jetez-le à la poubelle. Sachez que vous devez changer de préservatif entre chaque pénétration.
Utilisez un préservatif en cas de rapport sexuel avec un nouveau ou une nouvelle partenaire doit être un automatisme.
Tout d’abord, faites attention en ouvrant l’emballage de votre préservatif à ne pas le déchirer avec les ongles, les bagues ou encore les dents. N’utilisez surtout pas de ciseau !
Soyez vigilant à la date de péremption indiquée sur l’emballage et chaque sachet. En effet, un préservatif périmé est plus fragile et peut donc craquer beaucoup plus facilement. Généralement, les préservatifs peuvent se conserver de 4 à 5 ans. Mais si vous en avez utilisé un et qu’il ne s’est pas déchiré, vous ne courez aucun risque.
Également, optez pour des préservatifs respectant les normes de fabrication en vérifiant qu’ils comportent le sigle CE (Communauté Européenne) ou NF (Norme Française). Elles vous certifient que le produit est de qualité et sécurisé. Ensuite, peu importe sa couleur, son parfum, ta taille ou encore son épaisseur. Cela n’a aucune incidence sur son efficacité. Cependant, choisissez un préservatif dont la taille convient au gabarit de votre pénis car il risquerait de ne pas tenir en place.
Évitez d’utiliser des lubrifiants gras comme de l’huile, du beurre ou une crème car elle rendrait le préservatif poreux et laisserait donc passer des fluides.
Enfin, pensez à les conserver dans un endroit sec et frais, à l’abri du soleil.
Même si le préservatif est efficace à 98 % contre une grossesse non désirée, il reste tout de même 2 % de risque. En effet, le risque zéro n’existe pas. Le préservatif peut glisser ou bien craquer et causer une fuite de sperme.
Si vous êtes une femme, il est tout à fait possible d’ovuler à n’importe quel moment, malgré votre cycle menstruel régulier de 28 jours. Aussi, peu importe le moment auquel vous avez un rapport sexuel, le risque est toujours présent.
Mais il existe un moyen de vous assurer une protection maximale : la double protection. Il s’agit, lors d’un rapport sexuel, de combiner votre préservatif avec un autre moyen de contraception tel que la pilule, un DIU (stérilet), un implant ou encore des spermicides.
Attention, retenez bien que cette double protection ne vous protège pas doublement des infections sexuellement transmissibles mais seulement d’une grossesse non voulue.
Vous vous en rendez compte si toute ou une partie de l’extrémité du pénis se retrouve à nu.
Dans un premier temps, discutez avec votre partenaire pour savoir si il ou elle a eu un comportement à risque ou un rapport non protégé, et à quand remonte son dernier dépistage du VIH/sida. Sachez qu’il est possible de réaliser un autotest de dépistage pour avoir une réponse concernant un risque pris il y a plus de 3 mois. Vous le trouverez en pharmacies (pensez également aux pharmacies de garde).
Si vous avez le moindre doute, faites un test de dépistage le plus tôt possible (dans les 4 à 6h suivant l’incident) dans un hôpital ou en prenant rendez-vous dans un centre de dépistage, de planification ou avec un médecin.
Vous pouvez vous laver les muqueuses à l’eau claire, sans savon. Mais ne frottez pas trop fort pour ne pas vous blesser et faciliter une éventuelle contamination.