Le preservatif est une couche protectrice que l’homme enfile sur sa verge. Bien souvent il est en latex, mais il existe d’autres matières synthétiques. Cela permet à la fois de protéger d’une éventuelle grossesse en créant une barrière entre la semence et la femme, mais aussi de protéger des maladies sexuellement transmissibles. Le préservatif d’ailleurs le seul moyen de contraception efficace pour stopper les IST. C’est la raison pour laquelle il est toujours recommandé de porter un preservatif au début d’une relation avec un nouveau partenaire. Il est bon de savoir qu’il existe également des préservatifs pour femmes.
La taille du préservatif détermine la sécurité et le confort d’un rapport sexuel. S’il est trop petit, il risque de craquer et ainsi de te mettre en danger. Au contraire, s’il est trop large, il peut glisser ou faire des plis. Pour savoir quelle est la taille idéale, il faut d’abord mesurer la circonférence du pénis en érection (avec le guide de taille de preservatif). Avec la la circonférence, trouver la correspondance dans le tableau : Il ne sert donc à rien de prendre la première boîte du supermarché ou de prendre la boîte XXL pour flatter ton ego.
Certaines personnes souffrent d’une allergie au latex. Que ce soit l’homme ou la femme, ce critère doit être pris en compte pour arrêter son choix sur des préservatifs. Il est assez gênant de ressentir des démangeaisons ou des brûlures lors d’un rapport à cause du latex.
Pour remplacer le latex, les fabricants utilisent le polyuréthane, le polyisoprène ou le nitrile : ces matières sont plus résistantes que la latex naturel, le preservatif est donc plus fin pour la même protection. Découvre tous les modèles de preservatif sans latex
Les préservatifs se trouvent en vente libre sur Internet, dans les magasins et en pharmacie. Aucune loi n’encadre le prix puisqu’ils ne sont pas remboursés par la sécurité sociale sauf dans certains cas. En général, un préservatif coûte entre 50 centimes et 1 euro, le prix peut monter jusqu’à 3 euros pour certains modèles. Les préservatifs féminins voient le prix se multiplier par 4. Le prix dépend évidemment de la marque, de la taille, du nombre de préservatifs dans la boîte et de la matière utilisée pour la fabrication. Le coût peut sembler exorbitant pour une utilisation unique. Cependant, il faut savoir que chaque préservatif est soumis à des tests avant d’être mis en vente sur le marché.
Comme pour tous les moyens de contraception, le préservatif présente son risque d’échec. Les études montre qu’il est efficace à 98%. Bien entendu, il doit être utilisé correctement : ouvert avec précaution, posé dans le bon sens, être à la bonne taille et ne pas se craquer pour pouvoir prétendre à une protection optimale. Le préservatif féminin est quant à lui efficace à 95%. En utilisant un preservatif et un autre moyen de contraception comme la pilule, on augmente les chances d’être protégés d’une grossesse, mais pas des IST.
Les préservatifs ont une date de péremption qui est toujours indiquée sur l’emballage individuel. Si tu ne trouves pas la date, jette le à la poubelle par précaution. Cela signifie qu’il ne répond pas aux normes européennes ou qu’elle s’est effacée avec le temps.
Il ne faut jamais utiliser un préservatif périmé. En effet, le latex perd ses propriétés au fur et à mesure du temps. Il devient moins résistant, avec plus de risque de craquer en plein milieu de l’acte. Le lubrifiant sèche également et le rapport peut devenir moins confortable.
Il est encore possible de trouver assez facilement des préservatifs gratuits. Tout d’abord, ils sont à disposition librement dans les associations qui s’occupent de la lutte contre le sida, dans les PMI, dans les centres de planification, dans les centres médico-sociaux et enfin dans les centres de dépistage. Pour les plus jeunes, ils peuvent en trouver directement dans leur établissement scolaire. L’infirmerie a l’obligation d’en fournir gratuitement. Les plannings familiaux, les missions locales et les MJC peuvent en donner. Il est fréquent de voir des membres associatifs en distribuer dans les rues lors des marches contre le sida.
Après plusieurs mois de relation, il est fréquent qu’un couple souhaite arrêter le préservatif pour se tourner vers un autre moyen de contraception. Cependant, il y a des démarches à réaliser avant de sauter le pas. Il est nécessaire de rappeler que le préservatif est le seul capable de protéger contre les infections sexuellement transmissibles. En aucun cas, un stérilet ou la pilule peut le faire. Il est donc nécessaire d’aller se faire dépister ensemble pour s’assurer que les deux partenaires soient sains.
Lorsque le préservatif craque, la peur s’installe souvent chez les deux partenaires. Ils sont exposés à un risque de contracter une IST ou de mettre en route un enfant non désiré. Il ne faut pas avoir honte d’en parler pour savoir le degré de risque notamment sur ses rapports sexuels avec les autres et son état de santé. Dans l’immédiat, il est indispensable de se laver les parties intimes. Pour le risque de grossesse, la pilule du lendemain peut être envisagée. Quant aux IST, il faut se rendre immédiatement chez un médecin. Un traitement préventif contre le VIH peut être mis en place. Pendant plusieurs mois, tu seras suivi pour être dépisté régulièrement et s’assurer qu’il n’y a eu aucune contamination.
Il existe le préservatif masculin qui se place sur la verge et un préservatif féminin. Le préservatif normal est tout simplement droit, avec un réservoir et du lubrifiant. Il existe ensuite des préservatifs fins qui permettent d’avoir une plus grande sensibilité lors du rapport. Ils se différencient aussi par la taille d’où l’importance de prendre des mesures au préalable. De plus en plus de marques cherchent à se démarquer par la commercialisation de préservatifs vegans. Enfin, pour le plaisir de chaque partenaire, le préservatif peut prendre des sensations, des couleurs et des goûts différents.